Organisée cette année par la Jamaïque, la 53e conférence annuelle de l’association des historiens de la Caraïbe se déroule jusqu’au 9 juin.
Chaque jour depuis ce lundi 6 juin, plusieurs interventions sont prévues en ligne, en français, anglais et espagnol. Sous la présidence de Henderson Carter, de l’Université des West Indies Cave Hill de Barbade, Le projet d’indépendance dans les Caraïbes était au programme, en ouverture de la séance de ce mardi 7 juin. Suivent des communications sur les Approches pan-caribéennes pour écrire l’histoire des Caraïbes : mobilisation sociale dans les Caraïbes et une conférence commémorative en hommage à Elsa Goveia (1925-1980), professeure d’histoire née au Guyana (ex-Guyane britannique) et décédée à la Jamaïque.
Elsa Goveia est la première femme à devenir professeure à l’université des West Indies et la première professeure antillaise au département d’histoire de l’université de Mona (Jamaïque).
Une pionnière
Historienne pionnière des sociétés esclavagistes des Caraïbes, Elsa Goveia a été la première femme à remporter la prestigieuse bourse d’études de l’île de la Guyane britannique, en 1944. Une récompense qui lui a permis d’étudier pour un diplôme en histoire à l’University College de Londres. Elsa Goveia s’est particulièrement illustrée en encourageant l’enseignement de l’histoire de la région des Caraïbes aux niveaux secondaire et supérieur.
Mercredi 8 juin, la journée débutera par une conférence Faire le monde dans une Caraïbe en mutation : résistance et construction d’une communauté face à l’impérialisme et à la crise, présidée par Clara Palmiste, de l’Université des Antilles.
La race et les limites de la résilience : projets d’émancipation à travers les siècles cubains et Tourisme et construction identitaire dans la Jamaïque postcoloniale seront au programme de la journée.
L’Assemblée générale clôturera la Conférence annuelle de l’association des historiens de la Guadeloupe, jeudi 9 juin.