Politique. Statut : des présidents à la manœuvre

Il y a eu, ce jeudi 5 mai, un échange entre les exécutifs territoriaux : Ary Chalus, président du conseil régional de la Guadeloupe, Serge Letchimy, président de la collectivité de la Martinique, Gabriel Serville, président de la Collectivité Territorial de Guyane et Huguette Bello, présidente du conseil régional de la Réunion.

« Il est plus que jamais temps de faire front commun pour faire évoluer les relations et la perception de nos territoires au sein de la République. Nous devons œuvrer à faire émerger une relation davantage partenariale ! », a commenté Guy Losbar.

C’est dans l’air du temps : les élus veulent plus de compétences. Ils en ont beaucoup, mais certaines leur échappent, comme la santé et l’on a vu les difficultés rencontrées lors de la crise sanitaire.

Régulièrement, dans leurs discours écrits, dans leurs propos, les élus manifestant une volonté de plus d’autonomie.

Le président du Conseil départemental, Guy Losbar, et le premier vice-président, Jean-Philippe Courtois, l’a rappelé, sur Guadeloupe La première, ce jeudi 5 mai, une réunion du congrès des élus élargie aux présidents des EPCI va se tenir aux alentours du 27 juin, qui permettra d’aller vers un référendum sur le changements de statut. Le processus s’accélère.

Gabriel Serville l’a dit nettement, il veut un changement de statut… à la carte. Les Guadeloupéens ont été à Paris, lors de la crise sociale de fin d’année dernière : ils ont dit à Sébastien Lecornu vouloir plus de compétences, le ministre des Outre-mer leur a répliqué : autonomie.

Et couru les plateaux pour dire que le gouvernement étaIt prêt. En occultant le fait que tout changement de statut doit donner lieu à un document précis transmis au gouvernement par les élus, à des discussions et à un vote des Guadeloupéens (ou des Martiniquais, des Guyanais, des Réunionnais).

Rien ne peut se faire sans l’assentiment des élus et du peuple. Ce qu’ont compris les élus guadeloupéens qui tracent leur route.

Plus timide — quoiqu’il ait des moments où il ne fait pas bon le gratouiller — Serge Letchimy n’en veut pas moins un congrès pour discuter entre élus. Que va-t-il en sortir ?

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