Situé entre deux échéances électorales, le défilé du 1er mai a symboliquement débuté en Guadeloupe au Bik du CHU (Pointe-à-Pitre). L’occasion pour les différents syndicats de faire converger toutes les revendications.
Les syndicats de l’Education nationale (Speg, Unsa, FSU…) étaient présents en force dans les rangs du défilé du 1er mai, à Pointe-à-Pitre.
« Cette année, le 1er mai est doublement symbolique, commente Eddy Ségur, Secrétaire général de la FSU Guadeloupe. Cela fera bientôt 10 mois que les organisations syndicales et le Collectif se mobilisent pour obtenir la réintégration de tous les suspendus. Surtout, ce 1er mai se situe entre l’élection du Président de la République et celle de la future l’Assemblée nationale. Il faut, dès aujourd’hui que nous réclamions l’égalité sociale, des salaires revalorisés, plus de moyens pour travailler et faire en sorte que les services publics soient efficaces. C’est notre message aux prochains dirigeants du pays, aussi bien localement qu’au niveau national. »
L’eau, les sargasses, le chlordécone, la situation des personnels de santé suspendus, le fonctionnement de l’hôpital, le manque de moyens de l’Education nationale… s’affichaient sur les banderoles et pancartes des manifestants.