Caraïbe. Les altesses britanniques indésirables dans les anciens colonies

Il y a un mois, le prince William et son épouse Catherine étaient en visite aux Bahamas, à Bélize et en Jamaïque, trois anciennes colonies britanniques encore membres du Commonwealth.

Une visite sensée rappeler aux natives que la reine d’Angleterre est aussi chef du Commonwealth auquel appartiennent ces pays néanmoins indépendants. Des activistes ont sabordé l’opération de communication planifiée par Buckingham Palace. Ils ont voulu que la monarchie britannique demande pardon pour l’esclavage et donne des compensations financières aux fils d’esclaves.

« How, shocking ! » C’est comme si on avait craché dans la soupe du futur monarque. 

La semaine dernière, l’oncle de William, Edward, et son épouse, la comtesse de Wessew, ont entamé le même périple… ou presque, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Antigua-et-Barbuda, pour rencontrer les mêmes difficultés. 

Dans la foulée de la Commission réparations du Caricom, plusieurs chefs d’Etats caribéen, dont les Premiers ministres d’Antigua et Barbuda, Gaston Browne, et de Trinidad, Keith Rowley, ont directement interpellé l’envoyé de la reine pour réclamer moins de gestes de contritions et plus d’actions pour réparer les crimes dont Londres s’est rendu coupable et/ou complice durant le temps de la traite et l’esclavage. 

Il y a fort à parier qu’une fois Elizabeth II partie pour d’autres cieux le Commonwealth explose au nez du nouveau monarque, Charles. 

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​

KARIB'Archives

Rechercher un article par mot clé dans nos archives à partir de 2020

DERNIERES INFOS

LE TOP KARIB'INFO

Diapositive précédente
Diapositive suivante