Ouverte la semaine dernière, la Biennale internationale de la danse de Tropiques Atrium accueille, ce mardi 26 avril, Cette terre me murmure à l’oreille, de Christiane Emmanuel et MamiSargassa 2.0, de la compagnie Artincidence.
Trois êtres humains porteurs de leur culture, trois sensibilités différentes qui s’expriment sur scène, trois personnages reliés par un héritage commun.
Pièce chorégraphique de Christiane Emmanuel, Cette terre me murmure à l’oreille montre une évolution : distants les uns des autres, les héros se rencontrent peu à peu grâce à la danse. Les moments de tension puis d’opposition finissent par laisser place à la joie de se savoir frères, conscients de leur origine commune.
Identité caribéenne
Formée à l’Académie internationale de danse à Paris et à l’Ecole nationale d’art de Cuba, la chorégraphe martiniquaise Christiane Emmanuel a inscrit son travail dans une démarche contemporaine d’identité caribéenne. L’artiste porte son regard sur l’Afrique. La rencontre avec la « Terre-mère » permet de mettre en exergue des similitudes avec la Martinique à travers les mouvements, les attitudes, les mœurs…
Ce mardi 26 avril, Cette terre me murmure à l’oreille, de Christiane Emmanuel sera suivi de MamiSargassa 2.0, de la compagnie Artincidence.
En 2083, La Martinique n’existe plus. Seules les sargasses ont survécu à des siècles de colonisation et de contamination. Lorsque Mami Sargassa s’ensevelit dans l’une des algues les plus toxiques qui envahit le littoral, la sargasse, elle s’intoxifie de métaux lourds, d’arsenic inorganique, elle se contamine et en même temps, elle prend à bras-le-corps cette algue pour la coloniser à son tour. Elle défend la vie contre la morbidité coloniale, néolibérale.
A Fort-de-France, Tropiques Atrium. Mardi 26 avril, à partir de 19 h 30.