Le gouvernement guyanien a lancé l’année dernière une grande campagne administrative dans le secteur de la pêche. Le nouveau président, le Dr Irfaan Ali, a tenté d’organiser ce secteur en exigeant que les pêcheurs guyaniens se mettent en règle en faisant une demande de licence auprès des autorités compétentes.
Ce processus a été une véritable bataille locale. Un an après l’application de cette exigence, les pêcheurs guyaniens se plaignent du traitement qui leur est réservé par les autorités surinamaises.
L’année dernière, les deux présidents avaient officialisé cette volonté en déclarant que les pêcheurs guyaniens devront avoir une licence pour se rendre sur la rivière de Corentyne qui donne accès à l’océan atlantique.
Cette licence est délivrée par les autorités surinamaises, car la rivière est considérée comme appartenant au Suriname. Elle coûte 3 000 dollars par an aux pêcheurs guyanais. Elle coute cependant 100 dollars par an aux entreprises surinamaises.
Le président guyanien a donc demandé aux entreprises surinamaises de trouver une solution pour réduire cette différence de coût qui désavantage les pêcheurs guyanien. « Nous avons toujours soutenu les investisseurs surinamais en Guyane, ils sont présents dans de nombreux secteurs d’activité », a-t-il expliqué.
Les pêcheurs guyaniens doivent désormais se conformer à de nouvelles exigences des autorités surinamaises qui exigent qu’ils réduisent la taille de leurs navire et qu’ils les laissent du côté surinamais de la rivière, où ils ne sont pas protégés.
Le président guyanien a réaffirmé son soutien aux pêcheurs du Guyana, en expliquant qu’une solution sera rapidement trouvé dans le cadre de cet arrangement déséquilibré.
Source : Guyana Times
Lien : https://guyanatimesgy.com/we-will-have-a-solution-soon-pres-ali-on-guyana-suriname-fishing-licences/