Lis Cuesta (épouse du président Diaz Canel), dans un bon gouvernement ou dans un autre pays, devrait s’occuper de choses sérieuses, vraiment utiles pour le peuple.
Après avoir écrit le titre, j’ai pensé qu’un roman pouvait commencer ainsi, et que c’était très approprié pour ce qui pouvait être une longue et conséquente pièce narrative, ignorant, voire oubliant, qu’il y a quelques années j’avais écrit un roman intitulé « Smoking I espoir ».
Il y raconte une prétendue relation entre l’écrivain cubain Virgilio Piñera et la momie d’Eva Perón.
Piñera tentait, dans la fiction, de détruire la momie de feu la Première Dame argentine, l’épouse du président argentin Juan Domingo Perón.
Quand j’ai écrit ce long texte, je n’avais pas vu, à Cuba, de « première dame ».
À ce moment-là, seul le professeur d’histoire occasionnel les mentionnait pour les dénigrer ainsi que leurs maris, ces politiciens « pré-révolutionnaires ». Cette fois-là, quand je faisais de la fiction avec les supposées aventures de l’embaumeur de Lénine, je n’avais pas vu de première dame active sur cette île.
Et tout cela parce que Fidel Castro a décidé de garder ses femmes et ses amants hors de la vie publique. Ainsi, la chose la plus proche de cette figure de la « première dame » s’est avérée être Vilma Espín, l’épouse de Raúl Castro.
Vilma, sans aucun doute la « dame » la plus centrale de cette « révolution », a fondé une fédération de femmes qui, plus que de prendre soin de leurs droits, a défendu la survie de ce que les communistes appelaient la révolution.
Vilma serait escortée au panthéon des femmes communistes par Celia Sánchez, Haydeé Santamaría et Melba Hernández, et quelques généraux, le reste serait pure décoration, en coulisses sur la scène d’une très longue pièce de théâtre. Les autres, ceux qu’on n’a jamais vus à la télévision ou dans les journaux, étaient de purs accessoires, et avaient, ont encore, la même fonction qu’une vieille chaise sur une scène de théâtre, de purs accessoires.
Source : Cubanet (Jorge Angel Perez)
Lien : https://www.cubanet.org/destacados/lis-cuesta-la-esposa-del-dictador/