Etudiante à la Ailey School de New York depuis septembre 2021, Solenn Etienne a débuté la danse en Guadeloupe, à l’Espace danse Wargnier (Basse-Terre).
« J’ai hâte d’y être vraiment », confiait Solenn Etienne, en juin 2021, dans L’Hebdo Antilles-Guyane. Depuis septembre, l’ancienne élève de l’Espace danse Wargnier, à Basse-Terre, suit les cours à la célèbre Ailey School de New York.
Sa passion pour la danse, qu’elle a débutée à l’âge de 9 ans, ne l’aura pas empêché de décrocher, quelques années plus tard, un Bac S, mention Très bien, au lycée Gerville-Réache (Basse-Terre). Décidée à poursuivre un double cursus entre danse et études scientifiques, Solenn entame ses études supérieures à Paris. Mais, elle doit se rendre à l’évidence : le niveau d’exigences de ces deux activités lui impose de faire un choix. Solenn mise alors sur la danse, l’art qui lui permet de se révéler.
« Rien n’est servi sur un plateau. »
Admise à l’école de danse Alvin Ailey (New York), elle suit depuis septembre un cursus de trois ans. « J’attendais beaucoup de cette école et elle m’apporte beaucoup, révèle Solenn, mais sur un autre plan que je ne l’imaginais. Rien n’est servi sur un plateau, mais la Ailey School nous amène à nous interroger et à créer notre propre développement. Elle nous donne l’opportunité de nous améliorer techniquement, d’aller au-delà du mouvement proposé, de réfléchir différemment tout en développant une identité propre, une démarche artistique personnelle sur ce que nous voulons. Pour moi, c’est comme un réveil et ce n’est pas le premier ! Je suis à la fois étudiante et artiste. »
Maintenant qu’elle a intégré l’école de ses rêves, Solenn n’en oublie pas pour autant la Guadeloupe où elle revient régulièrement. Mieux. Solenn se projette déjà dans un proche avenir, soucieuse de réinvestir ses acquis en Guadeloupe, avec, précise-t-elle, « un vrai projet ! ».
Cécilia Larney
A la recherche d’un éditeur
Solenn Etienne a mis la période Covid à profit pour écrire. Les mots ont donné des phrases, puis des pages et… un manuscrit que la jeune femme veut faire éditer. « Ce livre a une forme semi-philosophique et analytique, explique-t-elle. Il porte à la fois une pensée philosophique et une réflexion sur la Guadeloupe, nos mythes, la situation des jeunes… C’est important pour moi de partager cet écrit. » L’appel est lancé.
