Social. Port-Louis dans le viseur de l’UTC-UGTG

En Guadeloupe, le conflit des communes, débuté en mars 2021 avait fini par aboutir à la signature d’un accord cadre en juin 2021 pour la mise à jour des carrières des agents. Dix mois plus tard, le syndicat UTC-UGTG, mobilisé dans la commune de Port-Louis, dénonce le « non-respect de l’engagement pris par les collectivités ».

L’UTC-UGTG se dit prêt à durcir le ton si l’accord cadre n’est pas appliqué « dans son intégralité ».

Un véritable serpent de mer. Initiée le 2 mars 2021 par le syndicat UTC-UGTG, la grève des communes avait paralysé les communes de Guadeloupe pendant de longues semaines. Le 11 juin 2021, un accord cadre avait enfin permis de satisfaire les parties. Pourtant, aujourd’hui, le syndicat UTC-UGTG dénonce le non-respect de l’accord qui devait permettre la mise à jour des carrières de certains agents et donc, la réévaluation de leurs salaires.

« Nous avons indiqué une date de début pour la revalorisation des carrières, de 2017 à 2020, précise Nestorius Favel, Secrétaire général de l’UTC-UGTG. Or, à Port-Louis et à Petit-Canal, soit l’accord n’est pas respecté, soit la réévaluation débute en 2021, au lieu de 2017. Nous ne pouvons pas accepter que des pères et mères de famille continuent de vivre dans la précarité. »

La mise à jour des carrières de 39 agents en attente

Venise Rosan, secrétaire de section UTC-UGTG.

Le syndicat qui dénonce également « les pressions exercées sur certains agents de la commune de Port-Louis », réclame « des négociations immédiates » pour l’application de l’intégralité de l’accord signé en 2021. Mobilisée à Port-Louis pour la mise à jour des dossiers de 39 agents, l’UTC-UGTG n’exclut pas de durcir le ton dans les prochaines semaines.

Parallèlement, pour la Journée internationale de lutte contre la répression, jeudi 7 avril, qui coïncide avec la convocation au Tribunal de Pointe-à-Pitre d’Elie Domota, leader du LKP, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale appelle à un rassemblement dès 9 heures devant le CHU, à Pointe-à-Pitre.

Cécilia Larney

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