Voici une question que pose Le Scientifique, blog d’Haïti. Comment éviter que des élus analphabètes viennent siéger tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale ?
L’auteur du blog, Marc-Donald Vincent, n’est pas tendre qui écrit : « La question des députés et sénateurs analphabets siégeant dans le parlement d’Haïti est un problème criant qui s’observe au vu et au su de tous en Haïti. Alors que la mission principale des députés et sénateurs sont d’après la législation haïtienne de légiférer et de contrôler les actions du gouvernement, il y a même des députés et sénateurs qui ne savent ni lire ni écrire au parlement haïtien depuis le régime constitutionnel de 1987 à nos jours (Février 2022). Comment feront-ils pour produire des lois, analyser les propositions de lois et surtout contrôler les actions gouvernementales via l’analyse des rapports et des projets ? Incroyable mais vrai ! »
Il propose : « Pour nous autres, ce problème doit être résolu à la base, c’est-à-dire, dans la législation haïtienne (constitution, loi électorale, statuts des partis politiques, etc.). Ainsi, comment éviter la prise du pouvoir législatif haïtien par non seulement des analphabètes, mais des citoyens alphabets moins aptes au développement durable d’Haïti ? En réalité, cet article ne rentre pas dans une dynamique de discrimination des analphabètes. Loin delà ! Au contraire, il essaie d’analyser la place optimale de chaque citoyen dans la structure de développement d’Haïti (…)
∂e même qu’il serait absurde que des agronomes remplacent les ingénieurs civils, des médecins remplacent les gestionnaires dans l’administration des hopitaux, des biotechnologistes remplacent les infirmières, il en est de même inconcevable pour des citoyens analphabets de remplacer des citoyens alphabets ainsi que des citoyens inaptes de remplacer les citoyens mieux aptes. »
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