Les Indignées de Guadeloupe refusent la voie du silence

Spontanément, 5 puis 200 et aujourd’hui plus d’un millier de femmes de Guadeloupe ont choisi de faire entendre leur voix sur les conséquences sociales de l’obligation vaccinale. Relayé sur change.org, leur cri d’indignation face à cette situation refuse que le silence devienne synonyme d’indifférence.

Daté du 8 mars, le courrier des 200 femmes de Guadeloupe adressé au président de la République, au ministre de la Santé, au préfet de Guadeloupe, mais aussi aux députés et sénateurs de Guadeloupe veut faire bouger les lignes.

Leur « cri d’alerte » dénonce les conséquences de l’application de la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale qui a abouti en Guadeloupe à la suspension sans revenu des personnels de santé non vaccinés. Aux côtés du Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, les 200 femmes de Guadeloupe apportent leur contribution active.

Agir ensemble, aujourd’hui

Certaines d’entre elles ont exercé dans le secteur de la santé. Mais, plus que leur passé, c’est le présent qui les réunit qui est essentiel. Elles partagent une même conviction que la situation des personnels de santé suspendus ne peut – et ne doit pas – être vécue dans le silence, voire l’indifférence. Alors, pour que demain soit autre, elles ont choisi d’agir aujourd’hui. Ensemble.

« Avec le bouche-à-oreille, nous espérions obtenir 100 signatures et nous en avons eu 200, commentent Marie-Michèle Mondésir et Catherine Berchel, deux des 200 signataires. Nous voulons faire les choses différemment : c’est notre contribution pour que cette cause soit entendue par d’autres voies, notamment auprès de la population. On souhaite que ce courrier incite la population à oser s’exprimer sur ce qui se passe : ce n’est pas normal et nous devons nous indigner ! »

Depuis la diffusion du courrier des 200 femmes de Guadeloupe, la sénatrice Victoire Jasmin et le député Olivier Serva, qu’elles devraient rencontrer prochainement, ont réagi.

Pour les Indignées qui annoncent d’autres actions à venir et la mise à jour régulière de leur plateforme, le silence ne doit plus être la norme.

Cécilia Larney

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