Au lendemain de l’éruption de la montagne Pelée, en 1902, une longue amitié naît entre la Martinique et la ville d’Etain.
Les relations entre la ville d’Étain – située dans le département de la Meuse, en région Grand Est – et la Martinique sont anciennes.
En 1902, au lendemain de l’éruption de la montagne Pelée, qui anéantit Saint-Pierre en Martinique et ses 28 000 habitants, la municipalité stainoise se mobilise et contribue financièrement à la reconstruction de la ville. Le début d’une longue amitié entre la ville de la Meuse et la colonie française, qui en devient, le 9 janvier 1918, la marraine.
La Martinique au secours d’Etain après la Guerre
À l’issue de la Première Guerre mondiale, Étain est en grande partie détruite. La Martinique lance alors des souscriptions qui permettent de recueillir des sommes importantes nécessaires à sa reconstruction, en particulier l’aménagement de la place devant l’église où s’élève le monument aux morts. En signe de reconnaissance, la place de la ville d’Étain est baptisée place de la Martinique.
Qu’en reste-t-il ?
Comment le besoin de reconstruction d’Étain, une commune française de la Meuse, devient une priorité pour les Martiniquais dans les années d’après-guerre ?
Est-ce la participation d’Antillais à la bataille de Verdun qui est le point de départ de cette relation ? Cent ans après, que reste-t-il en Martinique et à Étain de ce parrainage ?