La mobilisation du Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire prend une autre forme.
Ce samedi 5 mars marque l’entrée dans le 8e mois de mobilisation du Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire.
Le Collectif, qui a une nouvelle fois appelé l’ensemble de la population à prendre part au mouvement, a choisi de sillonner les communes de Guadeloupe, ce samedi 5 mars.
Plusieurs convois de véhicules prendront le départ dès 8 h 30 de Basse-Terre, Capesterre Belle-Eau, Sainte-Rose, Anse-Bertrand et Saint-François pour aller à la rencontre de la population dans les communes. En milieu de journée, les manifestants convergeront vers le « bik de la résistance », à Pointe-à-Pitre, sur le parking du CHU de Guadeloupe.
« Denis Deloumeaux met sa vie en jeu »
Maïté Hubert-M’Toumou, Secrétaire générale de l’UGTG
Agent du CHU de Guadeloupe, suspendu sans salaire depuis octobre pour non-conformité avec la loi sur l’obligation vaccinale, Denis Deloumeaux, 52 ans, ne s’alimente plus depuis le 12 février pour interpeller sur la situation des suspendus.
« Denis fait partie des gens qui se sacrifient, qui mettent leur vie dans la balance dans l’intérêt de toute une population, a rappelé Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Depuis le 17 juillet 2021, nous avons organisé des marches dans toutes les communes, des piquets de grève… pour obtenir l’ouverture de négociations et n’avons aucune réponse. Aujourd’hui, Denis Deloumeaux est en grève de la faim pour interpeller sur la situation des salariés suspendus, mais aussi sur l’offre de soins qui continue de se dégrader en Guadeloupe et les difficultés que nous avons soulevées dans notre plateforme de revendications. A plus de 20 jours de grève de la faim, il ne reste plus que 10 jours avant que Denis n’entre dans une phase qui causera des lésions irréversibles et ça ne doit pas arriver. »
Pour le Collectif, avec la grève de la faim entamée par Denis Deloumeaux, il y a urgence à réagir.