C’est escortés par des gendarmes que 26 ingénieurs et techniciens russes du programme Soyouz ont quitté la Guyane française.
Mardi matin, le bus les attendait devant l’hôtel du Fleuve, à Sinnamary, mais pas que le bus qui devait les conduire à l’aéroport de Cayenne. Il y avait aussi des forces de l’ordre armées, des gendarmes qui ont surveillé leur embarquement, ne les ont pas lâchées de tout le déplacement et ont attendu qu’ils soient dans l’avion du retour vers la Russie pour se disperser.
Le projet Soyouz guyanais, mené avec zèle par les équipes françaises et russes depuis ces dernières années, vient d’être torpillé par une guerre en Europe.
Dès l’attaque de l’Ukraine par les troupes russes, en fin de semaine dernière, l’agence spatiale russe avait fait savoir que les relations étaient rompues. Et que le personnel devrait regagner rapidement la Russie.
50 autres techniciens partiront ce mercredi, un vol vers Roissy, puis vers Dubai et de là vers Moscou. En effet, il n’y a plus de liaisons aérienne entre Paris et Moscou depuis le début de la guerre.
