La Guadeloupe, la Guyane et la Martinique ont pu renouer avec l’ambiance festive du carnaval « sous bulle sanitaire ». Ailleurs dans le monde, où cette fête populaire est une institution, notamment au Brésil, en Italie ou encore à Trinidad-et-Tobago, les gouvernements ont choisi différentes options.
Au Brésil, la vague omicron n’a entamé sa décrue que début février, près d’un mois après la Guyane. Dès la fin du mois de janvier, les mairies de Rio et de Sao Paulo ont annoncé le report des défilés des écoles de samba à la fin avril, du 20 au 30 avril.
« C’est un report nécessaire, nous aurons beaucoup plus de sécurité pour réaliser le carnaval fin avril », a déclaré le secrétaire à la Santé de Rio de Janeiro, Daniel Soranz. En observant la courbe de la pandémie dans les autres pays, nous pensons qu’il est peu probable que la vague actuelle se prolonge jusqu’en avril. »
Vaccination obligatoire
A Venise (Italie), le carnaval a lieu également cette année. Le défilé d’ouverture a été annulé, pour éviter les grands rassemblements. Les organisateurs ont préféré de petits événements sur plusieurs places de la ville. Le passe vaccinal est obligatoire, ainsi que le port du masque FFP2.
A Trinidad-et-Tobago, l’un des principaux carnavals de la Caraïbe, tout le monde doit être vacciné : artistes et public. Les défilés ont été annulés. On assiste aux spectacles par petits groupes.
A Saint-Vincent, le gouvernement a imposé comme condition une couverture vaccinale de 70 % pour que les festivités aient lieu, à partir de la mi-juin.
A Sainte-Lucie, où la vaccination a été envisagée comme une condition, les festivités ont été reportées en juillet.