Anne Hidalgo a passé deux jours en Guadeloupe. La première journée, elle a visité le CREPS Antilles-Guyane, centre officiel de préparation des athlètes français pour les JO de 2024 à Paris, ville dont elle est maire.
Elle a ensuite fait une visite rapide mais constructive au CHU de la Guadeloupe, dont on sait qu’il est au cœur des soins de la pandémie Covid-19, avec ses insuffisances, ses souffrances, mais aussi une réelle volonté de faire le maximum pour les soignés.
Samedi matin, visite aux marins-pêcheurs de Lauricisque, balade sur le port avec comme guide Victorin Lurel, sénateur. Plus tard, visite d’une exploitation fruitière à Vieux-Habitants, l’occasion de dire des choses, notamment sur la chlordécone, scandale français où ses amis d’alors, entre 1992 et 1993, ministres socialistes, n’ont pas eu le dernier rôle.
Sincèrement choquée par la situation, l’empoisonnement de 90% des Guadeloupéens (et des Martiniquais) par ce poison qui imprègne les sols, qui pollue l’eau des rivières de la Basse-Terre et les eaux côtières, la candidate à la présidentielle a promis la prise en charge intégrale par la Sécurité Sociale de tous les frais médiaux liés à l’empoisonnement au chlordécone. Elle a de même admis que « l’Etat devrait prendre en charge la dépollution des sols et de la mer. »
Autant vider celle-ci avec une petite cuillère !
Un meeting à Basse-Terre après un passage à la mairie du chef-lieu, dont André Atallah, militant socialiste, est le maire, a clos cette visite.
Aujourd’hui, Anne Hidalgo est en Martinique.