Le mouvement sportif guadeloupéen veut les moyens d’exister

En ce début d’année, le mouvement sportif guadeloupéen, réuni autour d’Alain Sorèze, président du Cros Gua, ce samedi 29 janvier, a formulé deux vœux. L’un, à l’adresse du préfet de Région et l’autre, du président de la Région Guadeloupe.

Soumis aux effets de la situation sanitaire depuis bientôt deux ans, le milieu sportif guadeloupéen voit le nombre de licenciés se réduire comme peau de chagrin, et ses activités soumises à un protocole sanitaire jugé « trop strict ».

D’une même voix, les présidents des ligues et comités ont choisi de faire remonter leurs vœux. Un assouplissement du protocole sanitaire et l’obtention de moyens financiers suffisants pour leurs disciplines sont leurs priorités en ce début d’année.

Adaptation des mesures restrictives

« Une application stricte du passe sanitaire, pour les compétitions des 12/17 ans met à mal tous les efforts fournis pour retrouver un climat apaisé et ramener les jeunes sur les terrains de sport, indiquent les acteurs du Mouvement sportif guadeloupéen. Nous sollicitons tout aménagement possible pour autoriser les jeunes à reprendre la pratique sportive et les compétitions fédérales. »

Soutien financier au monde sportif

« Les manifestations sportives participent à la stratégie des ligues et comités afin d’augmenter le nombre des licenciés et promouvoir la pratique sportive avec un impact social, économique et de santé publique important pour notre région, rappelle le Mouvement sportif guadeloupéen. Nous demandons à la collectivité régionale d’assurer un financement conséquent de soutien aux manifestations sportives et au fonctionnement des ligues et comités, aux côtés de l’État et des autres collectivités locales. »

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