Depuis sa prise de fonction, Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre-Belle-Eau Belle-Eau, a remis la machine politique et administrative de cette commune de la Côte au Vent au travail.
Une équipe d’élus sur le terrain, des agents motivés. La commune, un temps délaissée alors qu’elle possède des atouts évidents (stratégiquement à mi-chemin de Basse-Terre, la préfecture, et Pointe-à-Pitre, la sous-préfecture, dotée d’un patrimoine architectural et de sites touristiques mondialement connus — chutes du Carbet, allée Dumanoir —, avec 44 kilomètres d’une côte attractive), se remet en route.
Cultiver ses contacts
Côté relations publiques, Jean-Philippe Courtois, qui sait qu’il a plusieurs problèmes à résoudre, comme les dettes laissées par l’équipe précédente, l’insécurité, a rencontré à plusieurs reprises le préfet Alexandre Rochatte pour envisager comment sortir la commune du rouge, mais aussi les autorités de police judiciaire pour mettre en place les moyens de rendre la ville plus sécurisée.
Les relations avec le préfet Alexandre Rochatte, lui-même soucieux d’encourager les maires vertueux, sont cordiales et positives.
Côté sécurité, la commune de Capesterre Belle-Eau possède deux atouts qu’il faut préserver : un commissariat (qui n’est pas un poste de police) et une gendarmerie. La commissariat est, depuis quelques années, entre fonctionnalité et abandon… Sans que les autorités tranchent réellement, alors que son importance pour sécuriser la ville est évidente.
La gendarmerie est active. Ce qui a été confirmé avec le général Thierry Renard, commandant de la Gendarmerie en Guadeloupe, au cours d’une rencontre cordiale au Groupement, à Saint-Claude.