Dans le cadre de la grève nationale pour contester la gestion de la crise sanitaire, une assemblée générale est prévue ce jeudi 13 janvier au Rectorat (Dothémare/Les Abymes).
Même en Guadeloupe, les syndicats de l’Education nationale (FAEN-SNCL, FNEC-FO, FSU Guadeloupe, SEP-CGTG, SPEG, UNSA éducation) parlent d’une même voix pour réclamer « du respect, des moyens humains et matériels nécessaires à la réalisation de leur mission en toute sécurité ».
Des protocoles sanitaires contraignants qui se succèdent sans apporter la preuve de leur efficacité, un taux d’absentéisme des élèves qui atteint les 50 %, en raison de la propagation du variant Omicron, des enseignants absents pour les mêmes raisons et non remplacés, des établissements scolaires qui fonctionnent en mode dégradé… Une semaine après la rentrée du 3 janvier, le personnel de l’éducation dit « Stop » !
« Ce mépris n’a que trop duré ! »
« Aujourd’hui, le nouveau protocole repose sur une attestation des parents certifiant que leur enfant a été testé et qu’il est négatif à la Covid-19, rappelle Teddy Tancons, de la FAEN-SNCL. Comment s’assurer que les élèves et le personnel ne courent aucun danger ? En plus, on doit garder à l’école l’élève présentant des symptômes de Covid-19 jusqu’à la fin de la journée. Tous les risques sont permis pour les enseignants, dès lors que les écoles restent ouvertes. Cette situation n’est pas normale. Les enseignants sont les sacrifiés du système : ce mépris n’a que trop duré. »
En Guadeloupe, la journée de grève de ce jeudi 13 janvier est le premier temps d’un mouvement de plus grande ampleur annoncé à partir du 20 janvier, dans l’ensemble des écoles, collèges et lycées de l’archipel.
Cécilia Larney