Le premier défilé de l’année du Collectif en lutte contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale s’est déroulé dans les rues de Pointe-à-Pitre, ce samedi 8 janvier.
Le Collectif en lutte n’entend pas renoncer à ses revendications contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, scandée depuis le 17 juillet 2021, dans les communes de Guadeloupe, ni à sa détermination de voir ouvrir des négociations avec les élus locaux et l’Etat.
« Nous menons un combat pour la liberté. »
Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG
Depuis le début de l’année, le Collectif a tenu meeting, au Palais de la mutualité (Pointe-à-Pitre), ce mardi. Aujourd’hui, samedi 8 janvier, c’est au CHU de Guadeloupe, où le Collectif a installé son « village de résistance » que les manifestants ont pris le départ du premier défilé de l’année 2022… qui ne sera pas le dernier. « Nous menons un combat pour la liberté : nous ne lâcherons pas ! », clame Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG.
Ce premier défilé de l’année intervient au terme d’une semaine marquée par deux événements particuliers. L’agression de Gérard Cotellon, directeur général du CHU de Guadeloupe et de son adjoint, mardi 4 janvier, et l’incendie du véhicule de Me Joselaine Gélabale, avocate du Collectif, dans la nuit du mercredi 5 janvier.
Sainte-Rose, Gosier et Pointe-à-Pitre, la semaine prochaine
La route des manifestants a « croisé » celle du Rassemblement contre la violence, organisé ce même samedi 8 janvier, au MACTe de Pointe-à-Pitre par des membres de la société civile. Avec les professionnels de santé, ils dénoncent les actes de violence. « De qui vient la violence quand on affame une famille ? Quand on prive des professionnels de santé de leur emploi », interroge Maïté Hubert-M’Toumo.
Le Collectif entend poursuivre meetings et défilés à Sainte-Rose, mardi 11 janvier, à 18 heures, puis au Gosier, jeudi 13 janvier. Le prochain défilé du Collectif partira du « village de résistance » du CHU, samedi 15 janvier.
Cécilia Larney