Covid-19. Marie-Galante face au variant Omicron

Les dernières données de l’Agence Régionale de Santé concernant l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Guadeloupe donnent à réfléchir.

Dans le détail des secteurs les plus touchés par la contamination à la Covid-19, la paisible Grande Galette affiche un taux d’incidence record à 1105,9/100 000 pour la période du 27 décembre au 2 janvier, contre 27,9/100000 précédemment. Le niveau de contamination a subitement accéléré entre les deux réveillons à Marie-Galante. Cette circulation plus intense du virus n’est pas sans incidence sur l’activité du Centre Hospitalier Sainte-Marie.

Des hospitalisations moins longues, sans formes graves

« Nous enregistrons entre deux et quatre hospitalisations par jour de patients, surtout des jeunes, infectés par le Covid, confirme Marc Jasmin, directeur de l’hôpital de Marie-Galante. Aux urgences, nous avons plus de passages. Mais, contrairement à la vague du mois d’août, ces nouvelles hospitalisations ne sont pas de longue durée, entre trois et quatre jours. Ce sont essentiellement des contaminations liées au variant Omicron et sans formes graves qui ne nécessitent ni réanimation, ni transfert vers la Guadeloupe. »

Des réserves d’oxygène et un plan B

Compte tenu de la forte contagiosité du variant Omicron, les prochains jours ne risquent pas d’être très calmes pour les équipes de l’hôpital de Marie-Galante. Pour autant, comme ailleurs, elles se préparent au mieux à un éventuel afflux de patients, avec les moyens dont elles disposent.

« Nous avons tenu une réunion de préparation, ce mercredi 5 janvier, avec l’ensemble du personnel médical et des cadres de l’établissement, précise le directeur du Centre hospitalier Sainte-Marie. Avec l’expérience de 2020 et 2021, nous sommes prêts à accueillir les patients : nous avons anticipé sur les réserves d’oxygène. Au niveau humain, nous risquons de ne pas avoir de renforts sanitaires de l’Etat : nous devrons nous débrouiller entre nous, avec les professionnels de l’île, de la clinique, de l’hospitalisation à domicile… ».

L’équation risque de se compliquer avec la contamination du personnel. Le Centre hospitalier qui figure parmi les très bons élèves pour la vaccination obligatoire enregistre quotidiennement des cas contact ou de contamination au sein de ses équipes. « Compte tenu de la taille de l’établissement, toute absence a un impact réel sur notre activité », souligne Marc Jasmin.

Cécilia Larney

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