En Guadeloupe, les deux collectivités majeures (Région et Conseil départemental) ont statué en fin d’année sur les dossiers des artistes en situation de précarité depuis 22 mois.
Dès le début de la pandémie de Covid-19, en 2020, les artistes, victimes collatérales, ont été privés de leurs espaces de travail. Discothèques, salles de spectacles… fermées, les artistes vivent une véritable traversée du désert. En Guadeloupe, la Région et le Conseil départemental ont voté un Fonds de solidarité d’urgence pour leur venir en aide. Sur 201 dossiers de candidature, 127 ont été acceptés.
Les premiers versements ont été émis
L’urgence commence – enfin – à être effective en ce début d’année. Les premiers versements ont été perçus.
Le fonds de solidarité, d’un montant maximum de 3000 euros par artiste, est versé à parts égales par le Conseil départemental de la Guadeloupe (1500 euros) et la Région Guadeloupe (1500 euros). Pour chacune des collectivités, les premiers versements ont été émis.
Du côté du syndicat UniArt, le travail continue : « On va représenter les dossiers rejetés pour « incomplétude du dossier ou pour manque d’information sur la précarité de certains artistes », précise Krystel’M, Secrétaire générale d’UniArt-Sendika Awtis Gwadloup.