Une journée ordinaire en Guadeloupe

La route nationale barrée au niveau de Mare-Gaillard.

Aux petites heures de la matinée, un bruit, une rumeur : les barrages recommencent… Plus tard, la Guadeloupe apprenait qu’il y avait quelques barrages, sans personne dessus, érigés au petit matin, par des personnes non identifiées qui avaient traîné quelques encombrants, renversé des poubelles, entassé des branches, coupé quelques arbustes… à Mare-Gaillard/Le Gosier.

Mais, la route nationale était coupée puisque plusieurs petits barrages sur environ un kilomètre empêchaient la circulation de Sainte-Anne vers Pointe-à-Pitre. Ceci à une heure de grand passage (plus de 100 000 véhicules/jour sur cette portion de route).

L’intervention des forces de l’ordre — mais il n’y avait d’autre désordre que des ordures sur la route — et des services techniques permettaient de rendre la route à la circulation vers la fin de la matinée.

Un escargot bien encombrant

L’escargot a sillonné les routes autour de Pointe-à-Pitre et Jarry.

Ce qui n’était pas une rumeur c’était l’opération escargot lancée par le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. Partie du Palais de la Mutualité, à Pointe-à-Pitre, elle a emprunté la rocade vers le pont de la Gabarre — tandis que le centre commercial de Milénis, aux Abymes, fermait ses accès.

Sur le pont de la Gabarre, une longue station. @RS

Sur le pont, une longue station d’une cinquantaine de véhicules avant de poursuivre vers Destreland, sans descendre sur le parking de la grande surface, puis direction la Basse-Terre jusqu’à la sortie vers Jarry, au niveau de Jardiland.

Traversée de Jarry avec quelques haltes — une longue station au niveau de la centrale EDF de Jarry, qui bloquait tout accès aux installations portuaires — puis retour vers Pointe-à-Pitre en début d’après-midi.

Et de longues files de voitures immobilisées, des encombrements dans toute la conurbation pointoise, des Abymes à Baie-Mahault, de Petit-Bourg au Gosier…

C’est l’une des opérations de mobilisation comme il y en aura d’autres, tout au long de la semaine, entrecoupées de meetings, « jusqu’à ce que les négociations soient lancées… », ont dit les syndicats qui n’ont, en ce moment, plus d’interlocuteurs, les élus ne pouvant, disent-ils, négocier sans l’Etat qui, pour sa part, se refuse à toute discussion tant que les organisations du Collectif n’ont pas condamné des exactions commises en marge de la mobilisation, il y a un mois.

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