« A la rentrée 2022, l’éducation nationale et la jeunesse sont toujours les priorités du gouvernement avec des moyens d’enseignement préservés dans notre académie, en dépit de la baisse démographique, permettant ainsi de renforcer encore les taux d’encadrement des élèves », explique la rectrice Christine Gangloff-Ziegler, dans un communiqué.
Un cocorico tempéré par la baisse du nombre des élèves en Guadeloupe qui reste très marquée puisque la population scolaire a baissé de 11 000 élèves entre 2017 et 2022, soit une perte de 11%. Et pour la rentrée 2022, cela correspond à nouveau à une diminution de 1 589 élèves.
« Concernant le premier degré, alors que nous perdrons encore 700 élèves à la prochaine rentrée, tous les postes seront maintenus, et cela pour la sixième rentrée consécutive, afin d’améliorer la maitrise des savoirs fondamentaux et de contribuer à l’égalité des chances », explique la rectrice.
Elle poursuit sa démonstration : « Cela améliorera encore les taux d’encadrement, qui étaient déjà bien supérieurs au taux national, en diminuant le nombre d’élèves par classe avec en moyenne 18,7 élèves à la rentrée 2022, pour 21 en 2017 et 19 en 2021, à comparer au 21,8 au national. »
Le ratio du nombre de professeur pour 100 élèves augmente de 7,61 à la rentrée 2021 à 7,84 pour cette année pour 5,94 au niveau national. « Cela montre, commente-t-elle, l’intérêt porté aux spécificités et besoins éducatifs particuliers de notre archipel. »
« Concernant le second degré, détaille Mme Gangloff-Ziegler, nous aurons 889 élèves en moins. Si 31 postes sont supprimés ainsi que des heures supplémentaires, cela est compensé intégralement par l’attribution de 38 ETP de stagiaires en plus. Les taux d’encadrement s’améliorent donc, tout en participant à la formation de jeunes générations d’enseignants du territoire. Par ailleurs, 4 postes supplémentaires sont attribués à la vie scolaire et au secteur médico-social. »
Elle poursuit sa démonstration : « Nous pouvons également nous féliciter d’avoir été autorisé à utiliser 18 emplois d’Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap (AESH), afin d’accélérer le processus d’augmentation progressive des quotités horaires de nos AESH à 24 heures par mois, améliorant ainsi leurs conditions de vie et de travail. »
Christine Gangloff-Ziegler conclut, avec un petit coup de griffe : « Cette préservation des moyens d’enseignement et cette augmentation des moyens d’accompagnement des élèves sont des leviers importants pour améliorer l’encadrement et les résultats de nos élèves. Pour que cela produise tous les effets attendus, il faudra nécessairement l’associer à une volonté collective de préserver au maximum le nombre de jours de classe de nos jeunes. »