Interpellations et mise en détention pour les auteurs du pillage de la Douane

Depuis lundi 13 décembre, on en sait un peu plus sur un vol d’armes dans un local des Douanes, commis dans la nuit du 19 au 20 novembre 2021, à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Plusieurs interpellations, des gardes à vue, des mises en détention provisoires… une condamnation. L’enquête se poursuit.

Le 19 novembre 2021, alors que la Guadeloupe connaissait depuis quelques soirs des nuits chaudes, avec barrages en feu, feux de palettes, incendie de magasins, immeubles, pillage de bijouteries, d’un armurerie même, une intrusion singulière étonnait tant les autorités que le public.

Dans la nuit, plusieurs personnes, apparement bien renseignées, avaient pénétré dans un local des Douanes, au Carénage, là où, sur un ponton, les douaniers amarrent leur vedette.

En pénétrant dans ce local, qu’elles avaient ensuite incendiées de même qu’un véhicule des Douanes stationné devant,, les personnes mal intentionnées avaient forcé une armoire forte contenant 2 000 cartouches de divers calibres (9 mm et calibre 12 de chasse) et emporté une autre armoire forte, contenant plusieurs armes.

Il semblerait que ces mêmes individus soient montées sur la vedette des Douanes pour y voler quelques objets…

L’enquête avait été confiée à la section de recherches de la gendarmerie.

Entretemps, on avait affaire à l’éternelle tissu d’élucubrations sur les réseaux sociaux, accusant presque les autorités d’avoir monté le coup pour discréditer des « jeunes » se livrant à des exactions nocturnes et qui s’avéraient, au fil des interpellations par la police et la gendarmerie tout au long de ces nuits, n’être pas des « jeunes » mais de vieux chevaux de retour qui n’avaient pas besoin du secours des autorités pour se faire une sinistre réputation.

Ce lundi, Thierry Desjardins, procureur de la République à Pointe-à-Pitre, accompagné des gendarmes qui ont conduit l’enquête, longue enquête, difficile, a donné quelques informations.

Tous les services de la Gendarmerie de Guadeloupe, placée sous l’autorité du colonel Vincent Lamballe, ont travaillé sur ce dossier. La section de recherches du lieutenant-colonel Joël Kerleau, à qui l’enquête avait été confiée, mais aussi les gendarmes mobiles, le GIGN.

Quatre individus, dont un de 47 ans, deux d’une vingtaine d’années et un mineur, ont été interpelés dans le cadre de cette affaire, présentés à un juge d’instruction, puis placés en détention préventive. Deux autres ont été interpelés depuis et son toujours en garde à vue. Ils pourraient y rester, comme les autres, jusqu’à 96 heures, compte tenu de la nature des délits reprochés, le vol en réunion, l’acquisition d’armes…

Un autre jeune homme a été interpelé avec le fusil à pompe. Il a été condamné à 18 mois de détention.

L’enquête n’est pas bouclée.

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