C’est un département français. Un département français… d’Outre-mer. L’INSEE en Guyane a fait paraître une étude selon laquelle, dans ce département, une personne sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté. Comme cette étude date de 2017 et qu’entre-temps, il y a eu la pandémie à la Covid-19, nul doute que ces chiffres se soient aggravés
Ces personnes ont un niveau de vie inférieur à 1 010 euros par mois et par unité de consommation, le seuil de pauvreté national fixé à 60 % du niveau de vie médian national.
Ce montant correspond au niveau de vie d’une personne vivant seule. Il est de 2 121 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans.
Il faut retenir que 23% des habitants disposent de moins 550 euros par mois pour vivre.
De même, six enfants sur dix vivent dans une famille pauvre.
Les plus touchées sont des populations le plus souvent en situation irrégulière, assujetties aux allocations sociales, qui avec la crise n’ont pas pu avoir accès aux subsides habituels, celles de l’économie informelle.
L’absence d’emploi, le fait d’être né à l’étranger et dans une moindre mesure, l’absence de diplôme sont les premières causes de la pauvreté. En Guyane.
En 2016, une étude de l’AFD montrait que la Guyane avait 15 années de retard par rapport à l’Hexagone, étude basée sur des critères économiques (le revenu par habitant), d’éducation (le nombre d’années d’études moyennes) et de santé (l’espérance de vie à la naissance).