PAR JEAN-MARIE PILLI*
Jean-Marie Pilli a réagi à la destruction des installations pour personnes à mobilité réduite sur le bord de mer de Sainte-Anne.
Je pourrai vous dire que rien n’excuse cela. Je pourrai vous dire que je ne comprends pas pourquoi détruire ce matériel qui permet à nos aînés et aux personnes à mobilité réduite de trouver un peu de réconfort dans un Bain.
Je pourrai vous donner le prix de ces tiralo et vous dire combien il a été difficile de les faire financer. Je pourrai vous dire tellement de choses…
Mais, j’ai bien compris que toutes les personnes en mal de repères, quel que soit leur âge, leur parcours et leur situation utilisent cette situation pour évacuer leurs propres frustrations.
Il n’est plus question qu’une minorité souhaite imposer son point de vue à une majorité. Il n’est plus question de loi. Il n’est même plus question de bon sens. C’est l’ego des uns et des autres revendiquant son mal-être personnel à travers une crise mondiale où nous allons tous dans le même sens sauf quelques pompiers et quelques personnels de santé qui refusent de protéger leurs patients.
Là où, dans l’Hexagone, certains ont démissionné pour démontrer leur rejet de la loi et rester fidèle à leurs convictions d’autres ici en uniforme avec du matériel payé par le contribuable ont déclenché un mouvement qui allait de toute manière les dépasser mais sans impacter pour autant leur salaire, leur carrière et hélas leur rejet de la nouveauté.
Ils éteignent les incendies qu’ils ont allumé par bêtise. Ils ne prennent pas plus conscience qu’ils sont manipulés qu’ils ne voient qu’ils sont fonctionnaires et nantis.
Nous en sommes là aujourd’hui, divisés ! Quelque soit votre choix sur ce sujet il n’engage pas que vous ! Il suffit d’être honnête. Il suffit d’avoir un tant soit peu de responsabilité. Il suffit de réfléchir au lieu de profiter d’une situation ou de ne penser qu’à soi. Bientôt, on comptera les dégâts et les pertes.
Vers qui on se retournera pour payer ça ? Ceux que l’on a méprisés et combattus. C’est vrai l’argent n’a pas de couleur et d’odeur. Les consciences non plus !
*Jean-Marie Pilli est conseiller régional