L’EFS Antilles-Guyane, toujours mobilisé contre l’obligation vaccinale

Ce mercredi 10 novembre marque une journée de solidarité dans la mobilisation des agents de l’Etablissement Français du Sang (EFS) de Guadeloupe-Guyane et de Martinique.

Mobilisés depuis le 22 octobre, les syndicats de l’EFS Guadeloupe-Guyane et Martinique (UTS-UGTG, CGTM Santé, FO) ont choisi d’organiser une mobilisation intersyndicale, ce 10 novembre. Les raisons du mécontentement sont identiques d’un territoire à l’autre.

« Nous avons décidé de rejoindre le mouvement, suite à une note de la direction des Ressources humaines nationale qui annonçait l’envoi en renfort de techniciens pour remplacer ceux qui seraient suspendus », rappelle Marie-France Félicie-Dellan, déléguée syndicale UTS-UGTG et secrétaire du CSE de l’EFS Guadeloupe-Guyane.

Obligation reportée au 1er décembre. Et après ?

Après cette première annonce, une note de la direction régionale a été diffusée, le 25 octobre, énonçant les modalités d’application de l’obligation vaccinale au sein de l’EFS. Le 25 octobre, en Guadeloupe, et le 26 octobre, en Martinique, les syndicats (UTS-UGTG, CGTM Santé, FO) ont fait valoir leur refus de l’obligation vaccinale, du pass sanitaire et contre l’arrivée de techniciens en renfort.

A ce jour, aucune suspension n’est effective, l’application vaccinale étant repoussée au 1er décembre à l’EFS. Les prélèvements se poursuivent à l’EFS. Concernant les renforts, les syndicats ont été informés que les renforts n’interviendraient pas pour l’obligation vaccinale, mais pour « compenser un manque d’effectifs lié à des absences inopinées. » Pour autant, les syndicats restent mobilisés contre l’obligation vaccinale : ils n’entendent pas se satisfaire d’un « report au 1er décembre ».

En Guadeloupe, les agents de l’EFS ont été rejoints sur leur piquet de grève par les soignants, mobilisés au CHU de Guadeloupe, les salariés du CIST, de la CGSS, de l’Audra…

Cécilia Larney

Les stocks se réduisent

Les syndicats de l’EFS Antilles-Guyane tirent la sonnette d’alarme. Les Etablissements de France hexagonale qui approvisionnent les dons des Antilles-Guyane, très loin de l’auto-suffisance, eux, voient leurs stocks se réduire.

« Les salariés en charge des prélèvements étant suspendus, certains prélèvements ne sont pas effectués. Les Etablissements de l’Hexagone sont aussi en manque de sang avec un stock passé de 12 à 7 jours, indique Marie-France Félicie-Dellan. Les caractéristiques propres aux personnes afro-antillaises font que dans certains cas, notamment pour les drépanocytaires, nous avons besoin de sang afro-antillais. »

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