La question se pose du blocage possible de la Guadeloupe, ce mardi 8 décembre.
Une dizaine d’organisations patronales et d’artisans réfute les effets du plan de relance national du Gouvernement, regrette les difficultés pour l’attribution de marchés publics à des entreprises guadeloupéennes, montre du doigt les retards des donneurs d’ordres quand il s’agit de régler les factures aux entrepreneurs… Bref, ils souhaitent (ils exigent) un calendrier de rencontres avec les élus et veulent envisager des actions sur le territoire.
A noter que les initiateurs de cette journée sont les mêmes que ceux qui avaient bloqué la Guadeloupe en décembre 2008, prélude aux journées de 2009 qui avant vue la Guadeloupe bloquée… pour 44 jours.
Quelles sont-elles ces organisations professionnelles de la Guadeloupe qui ruminent ? Les Confédérations pour l’artisanat, l’Organisation professionnelle des Taxis, la Fédération régionale du BTP, la CAPEB, la Fédération du Tourisme de proximité de la Guadeloupe, la Fédération des métiers et de l’événementiel et du spectacle, les Coopératives des Transports de Marchandises, les professionnels de transport de personnes, les professionnels de la Pêche, l’Association des restaurateurs des îles de Guadeloupe, les représentants des petits agriculteurs et maraîchers de la Guadeloupe, les auto-écoles.
Jean-Yves Ramassamy, entrepreneur multiservices, est le porte-parole du collectif (comme en 2008).
Déjà, hier après-midi les stations-services étaient prises d’assaut par des milliers d’automobilistes apeurés…