Lundi 25 octobre, le juge des référés du tribunal administratif de Cayenne a suspendu deux articles de l’arrêté de mesures de freinage du préfet Thierry Queffelec pris le 22 octobre et entré en vigueur samedi 23 octobre.
C’est la deuxième fois le juge est saisi en référé-liberté par un syndicat de restaurateurs et de gérants de bar et l’Union syndicale des opérateurs touristiques.
Le juge a indiqué dans le corps de son ordonnance que celle-ci prendrait effet dans les 36 heures. Il encourageait par là même, le préfet à prendre un nouvel arrêté afin de permettre aux bars et restaurants d’ouvrir dans les zones urbaines le soir jusqu’à 22 h 30 en semaine comme en zone verte, y compris le dimanche.
L’État a décidé de faire appel de cette ordonnance qui le dérange.
Le préfet Queffelec, dans son appel, met en avant plusieurs points.
Il énumère dans un communiqué ce mercredi « (le) taux d’incidence encore très élevé sur le territoire (à 227 pour 100 000 habitants au 26 octobre), la quatrième vague très mortifère qui sévit encore sur le territoire, et le faible taux de vaccination qui laisse présager encore beaucoup trop de cas graves et au vu d’une tension hospitalière forte. »
Il faut retenir que l’appel n’est pas suspensif. En attendant la décision du Conseil d’État, Thierry Queffelec a pris ce mercredi un nouvel arrêté « qui, dit-il, se conforme à l’ordonnance du juge des référés en étendant l’ouverture en terrasse et en salle avec purification de l’air des restaurants, débits de boissons et commerces ambulants à la zone orange, selon les conditions déjà établies pour la zone verte. »
A suivre.