OPINION Etat d’urgence Stop Mind Control = Stop Body Control

Pierre Chadru est peintre, sculpteur, artiste multiforme. Photo DR

Imprégnation forcée, humanité menacée. « Tout le monde suit » (Paul KLEE, 1940), « Guernica », (Pablo PICASSO, 1939), « La liberté guidant le peuple » (Eugène DELACROIX, 1830).

L’art a, depuis près de deux siècles, dans le monde entier, endossé le rôle de garde-fou de la société, et ce, à chaque fois que celle-ci s’est trouvée menacée, au bord du gouffre, en péril, en état de guerre, en état d’urgence !

Des œuvres qui condamnent les effets monstrueux de la société, parmi lesquels, les dérives autoritaires. Ceux-ci s’accompagnent bien souvent, du moins dans un premier temps, d’une obéissance innocente et parfois complice qui se transforme assez rapidement en un violent, malencontreux et funeste destin.

Tel fut le cas, durant des siècles, pour les peuples d’Europe, subissant les différentes formes de monarchie, dictature et absolutisme. Tel fut le cas aussipour l’Afrique, qui subit depuis des siècles des horreurs de même ordre, perpétrés par ceux-la même, précédemment cités !Nous voilà aujourd’hui, de l’avis de certaines personnesassurément plus éclairées que d’autres, face à une menace bien plus dangereuse : le conditionnement forcé, dont l’humanité toute entière semble aujourd’hui être confrontée et devra donc affronteret vaincre, au risque de périr. 

I can’t breathe !

S’agit-il d’un virus ? Très certainement ! Mais celui-ci semble, pour beaucoup d’observateurs, relever de la folie humaine, de la dérive autoritaire, de l’orchestration d’un crime universel contre l’humanité.Mais préservons-nous de tout penchant complotiste (…) !

Pour autant, selon ces observateurs, il s’agirait de l’usage non scrupuleux de la politique de la peur et de toutes les tyrannies, de la stratégie de la confusion, du choc, du conditionnement, de l’abrutissement, du camouflage, de la déformation sinon dumasquage de la vérité, du muselage de la pensée, de la censure de la critique, de l’instrumentalisation de la science.

Une stratégie du bombardement médiatique qui aurait pour but l’étouffement intellectuel, la privation d’oxygène émotionnelle, la défaillance dusystème immunitaire. Quel serait l’objectif non avoué de cette présumée prise d’otage de la conscience et de la croyance ? Pousser à l’obéissance aveugle et à la soumission, par le sentiment de culpabilité, la restriction des libertés, le contrôle généralisé, lechaos économique, la destruction totale de la société.

Et tout cela au profit de qui ? Qui est en guerre ? Contre qui ? Contre quoi ? Une guerre ouverte contre le vivant, contre la vie ? Ce virus de la folie humaine, de la folie du pouvoir, s’il n’est pas éradiqué, pourrait conduire, aux dires des plus pessimistes, à une dictature sanitaire, qui pousserait la société, l’humanité, tyrannisée, à genoux, terrorisée, à bout de souffle, à l’accepter comme moyen de délivrance (?!), jusqu’aumoment où le subterfuge serait dévoilé !

La résistance comme réflexe immunitaire

La révolution française contre la royauté, la guerre civile contre l’apartheid en Afrique du Sud, la non violence contre la colonisation anglaise en Inde, la France Libre contre le régime de Vichy, les alliés contre le nazisme, les guerres d’indépendance contre le colonialisme en Haïti et dans les pays africains.

Autant d’occasions qui ont montré la capacité de résilience de l’être humain, jusqu’au moment où la limite de l’insupportable est franchie, et c’est le déclenchement du processus d’immunité sociale qui s’enclenche, irrémédiable, pour rétablir l’idéal humain.La résistance passive, étape incontournable du processus, ne manque jamais au rendez-vous.

Dans le film « La liste de Schindler » (1993), la ruse accompagne les stratégies les plus délicates pour sauver du chaos artistes, œuvres d’art, intellectuels, dissidents, scientifiques… « La bella Vita » (1994), quant à lui, exprime avec humour et dérision ce que vécurent des centaines de milliers de familles durant la dernière guerre mondiale, et « Amistad » (1997) retrace une épopée juridique pour rétablir le droit à la liberté des esclaves noirs.

L’Histoire intellectuelle, philosophique, spirituelle, scientifique, politique de l’humanité prétend avoir tout exploré, tout analysé, tout exorcisé. Des musées, des mémorials, des stèles, des plaques commémoratives… Tout (?) a été fait pour ne pas oublier les pages les plus sombres de l’Histoire humaine dans le but de ne plus revivre l’horreur. Connaître son histoire permet de mieux appréhender l’avenir, dit-on. Et pourtant…

Stop Mind Control = Stop Body Control

L’être humain est de nature créative. C’est cela le véritable secret de son ADN, de son identité biologique et énergétique. C’est en cette faculté qu’ont toujours résidées ses stratégies de survie, à chaque fois que le péril menaçait. La maîtrise de cette fabuleuse faculté héritée de la vie elle-même constitue l’enjeu majeur de toutes les formes de spiritualité et de la recherche scientifique.

Ces œuvres, placées sous le titre « Etat d’urgence », au-delà de leurs enjeux plastiques (certains diront formels) et de la poursuite incessante de l’investigation technique, symbolique, sémantique et conceptuelle autour de la même forme, qui, à l’évidence n’a pas fini de révéler ses secrets, mettent en jeu l’ADN créative de l’humain (au-delà de l’artistique), en alertant sur l’urgence de sa maîtrise. 

La série Imprégnation, avec des titres comme « Désintégration », « Pollution créative », « Radiation blanche, émanation noire », « Dénaturation en jaune », ou « Stratégie de confusion » alerte sur l’urgence de reprendre en main le contrôle de notre faculté créative trop longtemps confisquée par les religions et autres formes de conditionnements telles que l’éducation ou les média. La série Emergence, avec des titres comme « Convergence stellaire », « Force vitale », « Instinct de vie », « Matérialisation énergétique », « Eclat de vie », « Défense immunitaire » ou « Artémisia, révolution sanitaire » préconise avec force la reprise en main assumée du pouvoir de création héréditaire et inaliénable de tout être humain.
La survie de l’humanité en dépend…

CHAD / Pierre CHADRU, décembre 2020

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