Le Gouvernement a ouvert le droit à reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à plusieurs communes de Guadeloupe,après les dernières pluies. Parmi les communes fortement implantées, il y a celle du Gosier.
Le dossier de la Ville du Gosier sera examiné le 8 décembre.
Au lendemain des inondations provoquées par des violentes pluies pendant plusieurs jours sur le territoire du Gosier en novembre, le maire du Gosier et président de la CARL, Cédric Cornet, a transmis un dossier à la préfecture de Guadeloupe. Il s’agit d’obtenir ce sésame qu’est la reconnaissance pour la ville de l’état de catastrophe naturelle. Cette décision est prise par une commission interministérielle.
« Du fait de l’impact du phénomène sur le territoire du Gosier, précise le maire, il était nécessaire, en plus du dossier transmis par la collectivité, de disposer de rapports d’expertises complémentaires, notamment de Météo France et d’autres services de l’Etat, dont notamment le Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM). Au regard des délais impartis, la préfecture a précisé d’emblée que l’examen du dossier du Gosier interviendrait le 8 décembre, lors de la 2e commission. »
« Nous n’avons aucun doute quant à l’issue favorable de la procédure. »
Cédric Cornet, maire du Gosier
Cependant, il semble que l’on ne parle pas d’une seule voix au Gosier. Ainsi, Cédric Cornet « regrette que certains, animés d’une volonté très éloignée de l’intérêt général, fassent circuler des informations inexactes, attitude peu digne alors que tant de familles du territoire ont été durement affectées et attendent beaucoup de cette démarche. »
Il poursuit : « Avec ma majorité de travail, nous continuons à œuvrer par tous moyens au service de la population du Gosier et nous n’avons par ailleurs aucun doute quant à l’issue favorable de la procédure. En effet, chacun a pu mesurer l’ampleur des dégâts au Gosier au travers des nombreuses images diffusées par les réseaux sociaux et la presse. »
Enfin, s’agissant des foyers non assurés, il affirme que « la ville a mobilisé son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et déclenché dès le lendemain de ces inondations des actions en faveur de sa population. »