De nombreux manifestants ont bloqué les rues de Port-Au-Prince jeudi 21 octobre après midi. Les manifestations ont été lancées par des chauffeurs de taxi-moto qui se plaignaient de la pénurie de carburant que connait le pays depuis plusieurs semaines.
Les prix du carburant ont par conséquent totalement explosé sur le marché illégal, en passant de 200 à 2 500 gourdes le gallon.
Les chauffeurs de taxi-moto se sont donc fait entendre en érigeant des barricades dans les rues de la capitale, parfois même en faisant des incendies. Depuis le début de la crise et de la pénurie de carburant, les transports en commun se sont majoritairement mis à l’arrêt à Port-Au-Prince.
La grève des taxi-moto a été rejointe par une grève des camionneurs de produits pétroliers qui manifestent contre l’insécurité de leur emploi. Leur travail est devenue l’une des cibles des bandes armées qui volent du carburant pour le revendre.
C’est également l’une des raisons de la violence de la pénurie. De nombreux gangs ont compris que le carburant devenait une affaire lucrative depuis le début de la pénurie.
L’approvisionnement inconstant du carburant a commencé il y a environ trois mois, en raison de la situation socio-politique du pays qui s’est fortement aggravée après l’assassinat de l’ancien président de la République Jovenel Moise.
Source : Primera Hora
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