Les forces armées aux Antilles (FAA) viennent d’achever un exercice interarmées de grande ampleur nommé Caraïbes 2020.
L’exercice Caraïbes 2020 avait pour objectif d’optimiser la coordination des composantes terrestres, maritimes, aériennes, de commandement et civilo-militaires, sur un scénario pouvant être rencontré dans la Caraïbe.
Afin de rétablir la conduite d’exercices majeurs dans sa zone de responsabilité permanente (ZRP) des Antilles, l’état-major des FAA s’est appuyé sur l’exercice annuel Madiana du 33e régiment d’infanterie de marine (33e RIMa) pour développer un exercice interarmées plus ambitieux.
D’importants moyens capacitaires ont été déployés durant quatre jours dans le sud de la Martinique, du 24 au 26 novembre. L’ensemble du 33e RIMa, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Combattante, le remorqueur portuaire côtier(RPC) Maïto, le groupe de neutralisation, d’enlèvements et de destruction d’explosifs (NEDEX), et le centre opérations (CENTOPS). Un avion de transport Casa 235 des forces armées en Guyane et la sécurité civile avec un hélicoptère Dragon ont assuré la composante aérienne de l’exercice.
Une réponse commune au bénéfice des populations
Pour jouer les phases d’un engagement
opérationnel d’évacuation de population, les missions confiées aux militaires
ont été variées : sécurisation de zone, évacuation d’une population par la
mer, aide médicale, acheminement par largage aérien, destruction d’engin
explosif, etc. Cet exercice a notamment permis d’approfondir les procédures
communes, mais il a aussi permis de tester en situation réelle de nouveaux
moyens de commandement numérisés.
Ce type
d’entraînement est indispensable pour fluidifier les
actions opérationnelles que les FAA peuvent conduire en étroite
collaboration avec les partenaires civils, étatiques ou non, afin de faire face
à une catastrophe naturelle susceptible de survenir sur le territoire national
ou dans toute la zone des Antilles. L’exercice Caraïbes 2020 sera ainsi
reconduit en 2021, et prendra davantage d’ampleur. Si les conditions sanitaires
le permettent, il pourrait intégrer des unités étrangères, afin de mieux
coordonner les actions et d’apporter une réponse commune au bénéfice des
populations.