Dimanche 29 novembre, le festival Mondes en Vues a offert un avant-goût de la pièce de théâtre d’Eva Doumbia, Le iench.
Eva Doumbia est à l’origine de deux compagnies théâtrales qui ont fusionné, La Part du Pauvre/Nana Triban. Aujourd’hui, Eva Doumbia présente une pièce contemporaine incluant un public que l’on voit rarement au théâtre.
Le iench, c’est d’abord l’histoire de Drissa Diarra, un garçon noir qui rêve d’une vie banale dans un pavillon de province. Pour lui, cette vie tant désirée va se matérialiser par sa volonté obsessionnelle d’avoir un chien.
Violences intrafamiliales, violences policières…
A travers la vie de Drissa, Eva Doumbia met en scène une famille noire française d’origine subsaharienne dans son intimité. Elle montre les violences intrafamiliales, mais aussi les violences subies à l’extérieur en raison d’un racisme systémique et des violences policières.
Présentée en France hexagonale quand le permet la crise sanitaire, Le iench est une pièce de théâtre qui « marche bien parce que les gens se sentent représentés », affirme Eva Doumbia. Ce spectacle, au décor conséquent, n’a pas prévu de se produire aux Antilles. Toutefois, le livre publié en septembre dernier est d’ores et déjà disponible en librairie.
Elodie Soupama