Guadeloupe. Gaby Clavier en audition après une plainte pour menaces de mort

Beaucoup de monde ce matin devant l’Hôtel de Police.

En août, alors que la pression était de plus en plus forte sur le CHU de la Guadeloupe avec un accroissement du nombre de cas, donc de malades, dont beaucoup en réanimation, avec la litanie des morts sur les radios locales, Gérard Cotellon a appelé à plusieurs reprises à la vaccination et dit sa fermeté à appliquer la loi du 5 août 2021 faisant obligation aux soignants de se faire vacciner contre la Covid-19*.

Il aurait été victime, à cette occasion, de menaces de mort. Proférées, semble-t-il, par Gaby Clavier, ancien secrétaire général de l’UGTG, ancien secrétaire général de UTS-UGTG, secrétaire de section UGTG au CHUG. 

Menaces de mort ? Il faut revenir sur les propos qui auraient été tenus par Gaby Clavier dans le hall du CHUG et qui ont été abondamment commentés. 

« Ou sé on moun kom nou. Vi aw osi nou pé pran-y, é nou ké pran-y. Nou ké touchéw adan tout domèn a vi aw. Nou ka ménaséy ? Wi sé on ménas. » Ce qui peut se traduire : « Tu es un homme comme nous. Tu veux nous empoisonner ? Nous aussi nous pouvons empoisonner ta vie. Nous menaçons ? Oui, c’est une menace. » 

Menace de mort ou menace de ne pas céder d’un pouce contre les décisions de Gérard Cotellon ? La suite le dira. 

En attendant, très vite, Gérard Cotellon a déposé plainte pour menaces de mort. C’est qu’il a reçu son « avis d’obsèques en préparation à J-3 ». Bonjour l’ambiance ! 

Il a aussi déposé plainte en diffamation « contre toutes les personnes qui disent qu’on pratique l’euthanasie à l’hôpital et qu’on tue les malades. » C’est que ce Gérard Cotellon a déclaré à l’AFP. 

Mardi 28 septembre, à 9 h 30, convoqué à l’Hôtel de police, aux Abymes, en face du CHU de la Guadeloupe, là où travaillent les deux protagonistes de cette plainte, Gaby Clavier semblait serein.

Accompagné de sympathisants, pas plus alarmés que cela, il a dit que « c’est une habitude d’intimider les syndicalistes en les convoquant ainsi, que d’autres ont été convoqués et qu’il n’y a pas eu de suites. »

« Tout sa nou ka nou di ka asimé », a-t-il lancé en souriant. 

A 9 h 30, Gaby Clavier est entré dans le bâtiment.

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