Gérard Botino n’est plus. Un de ses nombreux amis, Georges Brédent, lui rend hommage.
Avec le départ de Gérard Botino, c’est une partie de l’âme conviviale de Pointe-à-Pitre qui s’en va.
Entre Gérard Botino (mon grand aîné) et moi, il y avait une grande affection née de la proximité de nos familles et de nos passions communes (football, basket et musique notamment).
Nous étions d’ailleurs tous deux (comme mon frère Alain, du reste) membres du Club des amis de la guitare classique. Autant dire que nous avons passé des heures à peaufiner notre « toucher » de guitare, dans l’espoir d’émerveiller nos hôtes lors de nos récitals de fin d’année.
Au plan sportif, Gérard faisait partie de la fratrie Botino, intraitable avec la victoire, au football comme au basket, tant avec leur club (Le Redoutable), qu’avec la sélection. Pour mémoire, Édouard a été l’intraitable arrière droit de la sélection de la Guadeloupe lors du célèbre Trophée Caraïbe de 1948, et Gérard a fait partie du cinq majeur guadeloupéen qui avait donné la réplique à son homologue français en 1960…
Issu d’une famille solidement implantée à Pointe-à-Pitre, avec le départ de Gérard Botino, c’est une partie de l’âme conviviale pointoise qui s’en va !
Toutes mes condoléances à l’épouse Lucienne, à Olivier et Marc, ses fils.
Une pensée émue pour son neveu, l’ami Thierry Élise, pour sa nièce, Aline Halley et pour toute la famille Botino et alliés.
Georges BRÉDENT