L’expropriation de la Sécu Guadeloupe inquiète

Les membres de la CGTG-CGSS poursuivent leur mobilisation devant la Sécurité sociale de Bergevin (Pointe-à-Pitre).

La crainte de la démolition et la fermeture du plus grand accueil de la CGSS Guadeloupe, situé à Bergevin, Pointe-à-Pitre, est un motif d’inquiétude pour le syndicat CGTG. La procédure d’expropriation de l’établissement a été accélérée depuis le mois de juin 2020.

Inquiet de voir fermer plusieurs sites de la Sécurité sociale sur l’ensemble du territoire guadeloupéen, Yohann Bernard, représentant syndical CGTG-CGSS, souhaite que des réponses adaptées au territoire soient apportées à la fois aux usagers de la CGSS et aux agents.

Sur les grilles de l’établissement de Bergevin, la CGTG-CGSS expose ses griefs.

« Nous nous battons pour que subsiste un accueil du public et pour remettre la proximité au cœur de la politique de la CGSS », affirme Yohann Bernard, représentant syndical CGTG-CGSS. La CGTG dénonce les conditions d’accueil du public, le retard de paiement des pensions de retraite, maladie…, le dysfonctionnement de l’offre de services et une communication inexistante.

« Une situation temporaire », selon la direction

Dans un communiqué en date du 18 novembre, la direction de la CGSS affirme que l’accélération de la procédure d’expropriation est liée à « des événements extérieurs dans un contexte sanitaire pour le moins délicat ». De plus, précise la direction, « si la CGSS quitte les locaux de Bergevin pour le 15 décembre, ce sera pour occuper un local aménagé situé à proximité de l’agence actuelle et donc toujours à Bergevin. » Une situation temporaire en attendant la mise en place d’un accueil à proximité de la gare maritime de Bergevin.

Elodie Soupama

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