La direction du Grafton Beach Hotel et de La Courland Spas ne rouvrira pas les hôtels le mois prochain.
Selon les responsables, diverses raisons ont influencé la décision – depuis la découverte de la variante COVID-19 Gamma (également connue sous le nom de variante brésilienne), un grand nombre d’employés non vaccinés, ainsi qu’une diminution des vols intérieurs et des traversées.
La directrice des hôtels, Nalini Galbaransingh, a déclaré hier à Guardian Media que les chances étaient contre la réouverture maintenant. Elle ne pouvait cependant pas dire si les hôtels resteraient fermés jusqu’en 2022.
La fermeture continue des établissements signifie que près de 170 travailleurs sont à la limite de la survie et 200 chambres sont hors marché.
« Si la variante brésilienne (COVID-19) est à Tobago, si nous sommes toujours sous couvre-feu, les plages et les restaurants sont fermés, les gens ne peuvent pas se rassembler, les gens ne se font pas vacciner… J’ouvre à qui ? », a demandé Galbaransingh.
Elle a ajouté : « Où est-ce que quelqu’un continue de trouver les fonds pour ouvrir et fermer et ouvrir et fermer, c’est tout ce que nous avons fait pendant 18 mois. »
Lorsqu’on lui a demandé si les membres du personnel des hôtels étaient payés depuis leur renvoi chez eux en mars, elle a répondu : « J’ai licencié 170 personnes l’année dernière… la plupart de mon personnel à Tobago n’a obtenu aucune des subventions (du gouvernement) de l’année dernière. Ou cette année. »
Elle a assuré que la direction des hôtels avait rempli les obligations légales afin que les travailleurs puissent obtenir leurs allocations d’allégement de salaire COVID.
« Si le Grafton Beach Resort ne s’acquitte pas de ses obligations légales, vous ne pensez pas que nous serions dans la presse et que nous subirions un énième audit ? »
Galbaransingh a déclaré que le non-paiement des subventions affectait le personnel avec plus de 25 ans de service dans les hôtels.
Cependant, elle a refusé de dire quel pourcentage de travailleurs avait été vacciné.
Mais Galbaransingh a déclaré que les hôtels devaient toujours payer les factures et les salaires de son personnel réduit, malgré leur fermeture.
Source : Guardian
