Le nouvel épisode d’échouement de sargasses auquel est confrontée la Guadeloupe depuis quelques semaines a des répercussions sur la qualité de l’air. Dans certaines zones, la concentration de gaz toxique incite à la plus grande prudence.
C’est la saison des sargasses et certaines zones habitées n’y échappent pas. La dégradation des algues échouées produit du sulfure d’hydrogène, gaz toxique, à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri.
Ce 27 juillet, le niveau de sulfure d’hydrogène présent dans l’air nécessite une vigilance particulière. Sont concernés, pour le moment, les secteurs suivants : Sarcelle (Goyave), Pointe à Bacchus (Petit-Bourg), Castain (Sainte-Anne), Capesterre (Marie-Galante). La Désirade a franchi le seuil de pré-alerte. D’autres communes pourraient être touchées dans les jours à venir.
L’Agence Régionale de Santé recommande aux personnes vulnérables (enfants, nourrissons, personnes âgées, asthmatiques, personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, d’insuffisance respiratoire ou de fortes allergies) :
- de se tenir éloignées des zones de présence des algues en décomposition dès la perception des odeurs
- d’éviter d’être sous le vent des émissions de gaz
- de ne pas se rapprocher des chantiers d’enlèvement des algues
- de signaler à son médecin ou pharmacien des troubles de santé en lien avec la présence de gaz.
Les signes qui doivent alerter
- Yeux ou gorge qui piquent
- Larmoiements
- Maux de tête
- Difficultés respiratoires
- Toux
- Démangeaisons
- Vomissements
- Vertiges…