Petite prodige du taekwondo français, championne d’Europe 2020 en titre, la Martiniquaise Althéa Laurin a décroché sa première médaille olympique après un beau combat.
La combattante martiniquaise de taekwondo, dans la catégorie de +63 kg, Althéa Laurin, 19 ans, est médaillée de bronze à Tokyo pour sa première participation aux Jeux olympiques. Elle a terrassé l’Ivoirienne, Aminata Charlène Traoré, par 17 points à 8.
La 7e médaille de la délégation française
Au cours de la journée, Althéa Laurin a manifesté de la rigueur, une force de caractère, un haut niveau mental et de la discipline pour aller chercher cette victoire et offrir la première médaille à sa fédération et la huitième à la délégation française à Tokyo. Une belle récompense.
Devant une adversaire tétanisée par l’enjeu et la fatigue en deuxième partie du combat, la jeune martiniquaise, Althéa Laurin, a trouvé les ressources et l’énergie nécessaires durant les trois rounds pour construire sa victoire en portant des coups décisifs et marquer des points tout en restant vigilante.
Précise et rigoureuse
Pendant le combat, Althéa a été précise et rigoureuse. Elle n’a rien cédé jusqu’à la dernière seconde, avant l’arrêt du combat par l’arbitre. Victoire : 17-8 pour la Martiniquaise. Althéa Laurin a quitté le tatami avec le sentiment du devoir accompli, sous le regard de Pascal Gentil et de Gwladys Épangue.
Althéa Laurin occupe la troisième place du podium. Une médaille de bronze qu’elle a décrochée avec panache. « Je suis ravie d’être médaillée olympique. C’est un honneur, même si j’étais venue chercher la médaille d’or, a commenté la championne. Je suis contente d’avoir une médaille à cet âge. »
Une belle première médaille olympique qui renforcera les rêves d’Althéa Laurin pour Paris 2024.
Alfred Jocksan
