Le 23 mars 2021, la directrice générale du MACTe faisait l’objet d’une mesure de suspension conservatoire par le conseil d’administration que présidait Georges Brédent. Acte 1.
« Le 20 juillet, le conseil d’administration a voté à la majorité requise la demande de fin anticipée du détachement de Laurella Rinçon au poste de directrice générale de l’EPCC Mémorial ACTe et la résiliation du contrat de cette dernière, estimant qu’il n’était pas possible de conserver l’intéressée dans ses fonctions de manière sereine, fructueuse et donc pérenne », expose un communiqué signé Georges Brédent, président du conseil d’administration de l’EPCC MAcTe diffusé lundi 26 juillet. Acte 2.
En fait, ces deux décisions — suspension conservatoire et fin anticipée du détachement avec résiliation du contrat — découleraient « de la dégradation des relations avec le conseil d’administration et avec les agents de l’EPCC. »
Pour ce qui est des relations avec les agents, certains de ceux-ci ont dit que le management de la directrice générale manifestait un certain mépris, sinon un mépris certain pour leurs compétences. C’est un air connu.
Pour les relations avec le conseil d’administration, les accusations de la directrice générale quant à des manipulations financières réelles ou supposées (la justice le dira peut-être un jour) ont envenimé les choses, d’autant que, le problème ayant été semble-t-il réglé, les accusations ont continué. Tout ceci reste opaque.
Opacité renforcée par l’attitude des uns et des autres. Le conseil d’administration souhaitant retrouver le calme (et calmer les agents), la directrice générale ayant suscité des sympathies parmi les artistes qui l’ont soutenue pendant sa période de suspension. Des tacts ont été diffusé, des positions péremptoires ont été prises.
« Tout le temps de la suspension, affirme le communiqué, Madame Rinçon s’est refusée catégoriquement à dialoguer avec l’institution. »
Ce qui n’a pas du faciliter les choses.
Georges Brédent n’étant plus conseiller régional ne sera plus président du MACTe. Lui aussi s’en va. « Il appartiendra, dit-il, au nouveau conseil d’administration de faire acter la reprise du travail des agents tout en poursuivant le dialogue social dans le cadre des réunions du CSE à partir d’un calendrier de rencontres à venir. »
Ce serait étonnant que cette affaire en reste là.