Ikigai est un portail de jeux vidéo éducatifs à destination des étudiants, des enseignants et aussi du grand public.
A l’heure de la digitalisation et des cours à distance, le projet de cette plateforme est de créer un véritable service public du jeu éducatif, en partenariat avec les universités, les grandes écoles, les collectivités locales et les associations.
Portée par Sorbonne Université, Ikigai est une plateforme façon Netflix, disponible en version beta depuis la rentrée 2019. Elle a pour but de constituer un point d’entrée de référence mettant à disposition du contenu ludique et éducatif.
Pour apprendre autrement
Sur ce portail, on retrouve une multitude de jeux vidéo répondant aux critères de qualité exigés par l’industrie du jeu. Seul ou à plusieurs, sur son smartphone ou sur ordinateur, ces jeux aux thèmes très variés sont conçus pour permettre d’apprendre autrement. Ces jeux vidéo peuvent être utilisés en appui de cours, comme outils de révision ou sur des temps de formation. Parmi les jeux déjà conçus, on retrouve Hellink, sur l’éducation aux médias et à l’information, Strangers Fields, sur la physique du mouvement où l’on joue au savant fou qui veut détruire la Terre, ou encore, Learning Scape, une « escape room » virtuelle de sensibilisation à la pédagogie pour les enseignants en formation.
Sur Ikigai, il est prévu d’intégrer un système de Learning Analystics (dans le respect du règlement général sur la protection des données). Cela permettra, entre autres, de personnaliser l’expérience des utilisateurs avec des contenus complémentaires personnalisés.
A la recherche de partenaires aux Antilles
Actuellement, le projet Ikigai est soutenu par le ministère de l’Education Nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ikigai a pour objectif de constituer un consortium constitués d’établissements supérieurs, d’organismes de recherche, d’associations, d’industriels du jeu et des technologies de l’éducation, de bénévoles…
« Le but est de réunir plusieurs structures au sein d’un consortium pour la mutualisation, précise Thomas Planques, directeur créatif et opérationnel d’Ikigai. Cela leur permettra de réaliser des projets qui répondent à leurs besoins spécifiques à moindre coût, tout en étant utiles à l’ensemble des structures au national. » A ce jour, qu’elles soient de Caen, de la Guyane, de Rennes ou de Mayotte, certaines universités s’intègrent déjà dans la dynamique lancée avec la Sorbonne. En revanche, Ikigai est encore à la recherche de ses futurs partenaires aux Antilles.
Elodie Soupama
ikigai.game@gmail.com