Le Premier ministre par intérim d’Haïti, Claude Joseph, a affirmé ce vendredi qu’il n’est pas affecté par le fait que les médias l’ont lié à l’assassinat du président Jovenel Moise, bien qu’il ait reproché à la presse de répandre ce type d’informations.
« Nous minimisons les révélations de Noticieros Caracol. Nous pensons que cela ne peut pas continuer comme ça, un média ne peut pas se lever un bon jour et vouloir tout gâcher. Mais cela ne m’affecte pas. Je ne m’y attendais pas. L’enquête doit être close. Nous devons retrouver les criminels », a déclaré Joseph dans un communiqué à la presse.
Dans le même acte, le directeur de la Police, Léon Charles, a de nouveau nié toute implication du Premier ministre dans le complot, reprenant le démenti qu’il avait fait la veille.
Joseph a déclaré qu’il y avait de nombreuses tentatives pour provoquer des « distractions » afin de semer la confusion dans l’opinion publique et essayer d’éviter de bons résultats dans l’enquête.
« C’est la preuve que nous sommes sur la bonne voie. L’intrigue est solide, mais nous n’allons pas baisser les bras », a déclaré Joseph.
Le chef du gouvernement a également lancé un défi aux cerveaux de l’assassinat.
« Maintenant, ils ont deux options. Soit ils m’assassinent comme ils l’ont fait avec le président Jovenel Moise, soit l’enquête est couronnée de succès », a déclaré le Premier ministre par intérim, qui dirige l’exécutif depuis le jour de l’assassinat.
Source : Listin Diario