La campagne de dépistage gratuit de la Covid-19, mise en place par l’ARS, se poursuit sur l’ensemble du territoire guadeloupéen. Après Pointe-à-Pitre, le laboratoire itinérant sera à Petit-Bourg (jeudi 19 novembre) et aux Abymes (vendredi 20 novembre).
Ce mardi 17 novembre, l’équipe de dépistage s’est installée place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre. Une trentaine de personnes ont fait le déplacement pour se faire tester. Pourtant, il est possible de dépister jusqu’à 200 personnes grâce à ce laboratoire itinérant.
Tester, alerter, protéger. C’est le leitmotiv de l’opération menée en partenariat avec la Croix-Rouge et la Mutualité Française, et à laquelle a pris part, mardi 17 novembre, la ville de Pointe-à-Pitre. Une action qui n’a pas attiré la foule en ce jour. Selon Jérôme Geoffroy, chargé de prévention à la Mutualité Française de Guadeloupe, une baisse du nombre de personnes venant se faire tester au laboratoire itinérant est observée.
Baisse de l’affluence
« Par rapport à la première campagne qui a eu lieu en août, l’affluence est beaucoup moins importante, remarque Jérôme Geoffroy. En ce moment, nous comptons une cinquantaine de dépistages par jour. » Difficile d’expliquer les raisons de cette baisse, mais Jérôme Geoffroy tient à rappeler la nécessité de se faire tester. « L’important est de repérer les personnes atteintes afin qu’elles puissent s’isoler et respecter rigoureusement les gestes barrières. »
« Un peu gênant, mais ce n’est pas la mort ! »
L’importance du test, Jean-Marie l’a bien compris. Parmi les rares personnes venues pour le dépistage en fin de matinée, il a fait le déplacement. « Je me suis dit que s’il y a la possibilité de faire le test, pourquoi pas. On ne fait pas toujours attention à la distance et on croise du monde, on va dans les centres commerciaux et ailleurs. » Et pour les plus craintifs vis-à-vis du test PCR, Jean-Marie ajoute : « C’est un petit peu gênant, mais ce n’est pas la mort. »
Les prochains arrêts du laboratoire itinérant se feront à Petit-Bourg, place de la mairie, jeudi 19 novembre, puis aux Abymes, association Faire Plus, résidence Boissard, vendredi 20 novembre, de 7 h 30 à 11 h 30.
Elodie Soupama