Si les résultats du Parc national sont bons, comme l’a établi le conseil d’administration jeudi 8 juillet, un homme se plaint. Il s’agit de Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre-Belle-Eau, conseiller général.
Pas quelqu’un dont on peut dire qu’il aime parler (ou écrire) pour ne rien dire.
Pourtant, il a écrit au président du Parc national, Ferdy Louisy, maire de la commune voisine, avec lequel il entretient de bons rapports. Si les rapports sont bons avec le maire, ils risquent de l’être moins avec le président du Parc National.
Que s’est-il passé entre le courtois Jean-Philippe Courtois et le sympathique Ferdy Louisy ? Une histoire qui est assez ancienne, bien avant que le maire de Capesterre Belle-Eau s’appelle Courtois.
Il s’agit de la gestion de l’accueil aux chutes du Carbet, chutes qui sont sur le territoire de Capesterre Belle-Eau. La gestion du site a toujours échappé à Capesterre Belle-Eau. Un comble !
Il y avait cette année la possibilité de candidature à la concession de service public afférente à la gestion du site.
La municipalité de Capesterre Belle-Eau a déposé un dossier, candidaté, faisant valoir qu’elle proposait au parc un million d’euros d’investissement, un programme d’animations, un plan de préservation du site aide sa biodiversité, ainsi que l’aménagement d’un nouveau parking avec une contribution forfaitaire égale à zéro euro à la fin de l’exercice. Généreux !
« Après examen des critères de sélection, des offres sur le plan financier, le nouveau concessionnaire a obtenu 4 points contre 2,54 points pour la SEM (dont Jean-Philippe Courtois, maire, est président, NDLR). Ceci malgré le million d’euros d’investissement et le fait que ses garanties n’aient pas été aussi importantes que les nôtres. »
« Cette attribution, accuse Jean-Philippe Courtois, est bien le signe qu’il faut nous écarter, car vous savez très bien que cette entreprise n’a pas la capacité financière pour faire face à ce marché. »
Il précise : « D’ailleurs, il faut voir le tarif affiché (5 euros pour visiter les chutes du Carbet) et le traitement du volet social avec des licenciements en cours pour les anciens salariés (5 personnes). »
Jean-Philippe Courtois a saisi le tribunal administratif de Basse-Terre.