Les ratés de la démocratie, un livre pour le dialogue et la tolérance

A l’approche de sa retraite du ministère de l’Intérieur en charge du renseignement et des questions sociétales, le Martiniquais Luc Lamin, revient en librairie avec son troisième livre, Les ratés de la démocratie.

Des lignes d’un observateur de la République qui interpellent, qui dérangent en pleine campagne électorale. Dans Les ratés de la démocratie, l’auteur Luc Lamin s’est basé sur le développement des réseaux sociaux, sur la crise des gilets, la pandémie du Covid-19, la violence… Luc Lamin donne les clefs, dans son troisième livre, pour retrouver une démocratie plus constructive et plus progressive afin d’éviter une débandade tragique.

Des évènements qui ont amené une grande partie du peuple à la passivité, l’assistanat, à se désintéresser, mais sans jamais participer à la vie de la démocratie ; débats et rencontres étant pratiquement inexistants.

« La démocratie se perd dans cette cacophonie. »

Au-delà des mouvements sociaux qui perturbent le bon fonctionnement de la République, Luc Lamin remarque que « le pouvoir est en panne d’idées et impuissant. Plus rien n’est pris au sérieux, tout est banalisé, constate Luc Lamin. Ceux qui nient les urnes, n’ont pas de légitimité pour promouvoir la démocratie. »

Un exemple flagrant en Outre-mer que l’auteur prend le temps d’expliquer. « Une démocratie en demi-teinte où les choix des élites, leurs habitudes et leurs fonctionnements en caste ont véritablement altéré la démocratie en excluant la pensée rurale. Un raté considérable qui isole les gouvernants des gouvernés. L’âme de la démocratie se perd dans cette cacophonie, sans aucune visibilité. »

Face à de nouveaux défis

Selon Luc Lamin, la démocratie doit se réinventer. Toutes les stratégies sociétales doivent être remises sur la table. Le citoyen est aujourd’hui face à des nouveaux défis. Le système démocratique doit aller vers l’avant, être plus juste, et ne pas placer l’économie avant l’humain. Dans Les ratés de la démocratie, Luc Lamin décrit une société à bout de souffle avec énormément d’inquiétudes et d’interrogations, une situation qu’il est urgent de changer en profondeur. Une équation bien périlleuse.

Alfred Jocksan

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