En début de soirée de mercredi 2 juin, Eric Jalton, maire des Abymes, président de Cap Excellence, placé en garde à vue à la Direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) au Morne Vergain/Les Abymes depuis le milieu de la matinée, a été victime d’un malaise.
Entendu dans le cadre d’un complément d’enquête sur des marchés de réfection de routes dans la commune des Abymes quelques temps avant les municipales de 2014, Eric Jalton a été convoqué à la DZPJ mercredi matin. Il est arrivé serein — il a bénéficié d’un non-lieu en première instance, décision remise en question en appel — accompagné de son avocat, Me Gérard Plumasseau.
Deux entrepreneurs de travaux publics étaient aussi convoqués.
Toute la journée, les trois personnes convoquées ont été interrogées par les enquêteurs de la brigade financière.
En début de soirée, le parquet pointois faisait savoir que la garde à vue serait prolongée, que les convoqués passeraient la nuit à l’Hôtel de police, avant que les interrogatoires se poursuivent jeudi.
Et puis, Eric Jalton a fait un malaise. On sait que le maire des Abymes est de santé fragile depuis quelques mois, qu’il prend des médicaments. La pression d’un interrogatoire contradictoire n’est jamais un moment facile, même si l’on n’a rien à se reprocher. Le ton inquisitoire des enquêteurs — qui font leur travail — est toujours difficile à supporter.
Les sapeurs-pompiers, prévenus, ont transporté Eric Jalton au CHU pour qu’il y soit examiné et soigné.
On ne sait pas si l’interrogatoire pourra reprendre ce jeudi.
Depuis le matin et jusqu’au départ d’Eric Jalton pour le CHU, ses supporters sont restés sur le parking devant les grilles de la DZPJ, entonnant des chants demandant qu’on relâche les trois convoqués.
Les supporters devant les grilles de la DZPJ (vidéo réseaux sociaux) :
