Mobilisé depuis le 10 mai, le Collectif des lycéens de Guadeloupe a pu échanger avec la rectrice, ce mercredi, en fin d’après-midi. A cette heure, le mouvement est suspendu et les lycéens sont de retour en cours.
En Guadeloupe, comme ailleurs, la réforme du bac a suscité quelques remous. Depuis le 10 mai, les lycéens de Guadeloupe avaient choisi de faire entendre leurs craintes. D’abord, aux abords de leurs établissements scolaires, puis devant les grilles closes du rectorat, vendredi dernier et lundi 17 mai. Leur demande d’audience a finalement abouti, ce mercredi après-midi.
Soutenu par le Collectif des parents d’élèves
Reçu par la rectrice de Guadeloupe, Christine Christine Gangloff-Ziegler, le Collectif des lycéens, soutenu dans sa mobilisation par le CAPEPEG (Collectif des associations de parents d’élèves et parents d’élèves de Guadeloupe), a pu exprimer ses doléances concernant notamment les modalités du bac 2021. Avec une année scolaire lourdement impactée par la crise sanitaire, les lycéens craignent de ne pas être suffisamment préparés pour affronter sereinement les épreuves du bac. Ils ont été entendus par la rectrice qui rencontre les proviseurs ce jeudi.
Depuis ce matin, le Collectif des lycéens a appelé à un retour aux cours et à poursuivre les révisions, en attendant de nouvelles annonces. Première épreuve au programme, la philosophie est programmée le 17 juin.
Cécilia Larney