En Guadeloupe, un nouvel espace à la fois sportif et ludique est désormais à la disposition des habitants du Sud Basse-Terre. Financé par la Région sur un terrain de plus d’un hectare, entre le quartier de Morin à Saint-Claude et le quartier de Desmarais à Basse-Terre, la plaine des sports du Sud Basse-Terre fait face aux logements pour étudiants et à la cité de la Connaissance.
L’aménagement du plateau sportif est encore en cours de finalisation. A ce jour, la plaine des sports du Sud Basse-Terre comprend :
- un court de tennis
- un terrain de basket
- un terrain de futsal
- un parcours de jogging de 612 mètres
Un skatepark, des espaces de jeux pour enfants et un bâtiment d’accueil viendront compléter le projet d’ici quelques semaines. Le coût de l’opération s’élève à quelque 2,8 millions d’euros.
Ce nouvel équipement entièrement financé par la collectivité régionale est l’aboutissement d’une action initiée dès les années 2007/2008 lorsque l’équipe Victorin Lurel dirigeait la Région. La majorité actuelle l’a reprise à son compte, confirmant ainsi son engagement dans la mise en œuvre d’une politique sportive dynamique au service de tous.
Insertion, bien-être…
La plaine des sports du Sud-Basse-Terre est une structure de proximité qui devrait non seulement contribuer au développement de la pratique du sport et des activités physiques, mais aussi participer à l’insertion des jeunes, au bien-être des familles, ainsi qu’au rééquilibrage du territoire.
Pour Marie-Line, habitante du quartier de Petit-Paris, « ce projet est une bonne initiative. D’ailleurs, les jeunes résidents n’ont pas attendu pour l’utiliser, tant il répond à un besoin. Il n’y a pas un jour sans qu’il ne soit occupé, confie-t-elle. C’est vraiment un espace qui dynamise le quartier. Tout le monde y trouve sa place. »
Gestion et entretien des lieux
Reste une question essentielle, aujourd’hui sans réponse : la gestion et l’entretien de ce bel outil dont la dégradation pourrait être rapide si une solution efficace n’est pas trouvée dans les meilleurs délais afin d’assurer le bon fonctionnement de la structure.
André Atallah et Elie Califer, respectivement maires de Basse-Terre et Saint-Claude, les deux communes les plus directement concernées, envisagent d’ores et déjà plusieurs scénarios. Parmi ceux-ci, la création d’un établissement public local (EPL) avec un conseil d’administration où siégeraient les deux villes, la Communauté d’agglomération Grand Sud-Caraïbes, et – pourquoi pas ? – des acteurs privés. « Même si la plate-forme n’est pas achevée et n’a pas encore été réceptionnée, elle est déjà très utilisée et il est impératif d’anticiper », insiste André Atallah.
